Formation à l’accompagnement pastoral

Pour apprendre à marcher seul, mieux vaut être accompagné

 

Intro : mon parcours, mes formations - l’essentiel, l’enseignement des épîtres (l’accomplissement de l’être), les 3 clefs (écoute et diagnostic)

 

1- L’exemple de Dieu
L’accompagnement, un comportement du Dieu bienheureux et son exemple pour nous (Gen 1&2&3) : [Dieu crée, apprécie, profite le 7è jour], [la parole, lieu de relation et d’action, délègue, ordonne, interdit, cherche, constate mais ne punit pas (Gen 1-3).
Qui est Dieu (caractères basiques : souverain, amour, juste), qui est l’humain (caractères basiques : à l’image de Dieu, responsable), qui est le diable (caractères basiques : pourvoyeur de mal, soumis à Dieu) ?
Trois caps : l’autonomie, ne pas craindre la souffrance, le sens relationnel.

 

2- L’accompagnant

L’appel de Dieu : pasteur et non thérapeute (ex de la colère et de la timidité), apprendre à connaître Dieu comme un vrai pasteur (Lc 22.32). Une activité déléguée de Dieu un métier [cahier des charges/faire s’estomper les souffrances&construire son bonheur], [responsabilités, capacités, légitimité/autorité], [l’action de Dieu dans l’entretien], de ces trois choses découle de ne pas rechercher la reconnaissance, faire ce dont il est responsable demande de trouver sa place. (apprentissage)

La préparation : connaître les clefs pour résoudre ses propres problèmes (état, relation, action, 1Co 6.11), pratiquer pour comprendre (2Pi 1. 8) ; marcher dans la lumière (Ps 36.9, 1Jn 1.5) ; prend garde à lui (admiration, pouvoir, attrait des mauvaises choses, Gal 6. 1), ne pas prendre sur soi (Mat 11.28), laisser l’autre choisir (Ro 14.1), non-qualifications (séduction, rivalité, supériorité, Ez 34)

L’attitude : de bon gré, ne domine pas, bonne motivation (1Pi 5. 2) ; est connu des siens (Jn 10. 14, Ac 20.20), ne préjuge pas du résultat (Ecc 11. 6), disponible, ne pas être pressé de transmettre quelque chose, sensible à la personne, pas à la technique

L’équipe (Mi 5. 4&5 ; Ac 20. 28) : trouver sa place de pasteur face au souffrant et à l’entourage, [pasteurs, médecins, thérapeutes, famille, amis, le conjoint, adversaires], respecter l’image du spécialiste, rôle des médicaments, encouragement aux soins, les écoles de thérapie, essentiellement [cognitivisme/comportementalisme/psychanalyse], en retenir le profitable, bibliographie, superviseur ?

 

3- Le souffrant

Sa vie intérieure : Besoin de la présence de l’autre. Les souffrances que le souffrant s’inflige et les autres, dont il n’est pas responsable. Eviter ou sortir de la souffrance ? Le but de Dieu : la souffrance fasse en nous son œuvre complète (Jc 1.2-4). Alimenter ses addictions ou être libre ? Souffrances générales (relation et action, égoïsme (relationnel) et paresse (actionnel) et particulières (erzatz d’amour, autisme, perfectionnisme). Parler, c’est faire sortir la souffrance.

Ses problèmes : ne passons pas à côté des choses simples, tranches d’âge, cordons ombilicaux, carences, souffrances [personnes, lieux, souvenirs, sujets de discussion, tabous, cauchemars, états émotionnels (colère, peur)]. Pourquoi les gens ne changent-ils pas ?

Ses souffrances consécutives : souffrir de ses souffrances…, solitude, compensations, maladies.

Son état spirituel : se tenir loin de Dieu n’est pas raisonnable (incrédulité, péché non confessé, aveuglement, possession)

 

4- L’accompagnement pastoral

Méthodes : remettre Dieu au centre, l’expression de la souffrance par le souffrant est la légitimité de l’AP. Le contrat (argent, 1h/semaine, 2 ans, le secret). L’entretien : cadre/bâtons rompus, écoute active, savoir prendre des notes sans perturber le dialogue, fluidité du dialogue (prise en compte ce que dit l’autre, liens de cause à effet, continuité), 3 clefs, expérience perso, définitions courtes et percutantes, sécurité/créativité, intercession, contre-courant, pratique mais pas technique, même si la théorie libère, complexe mais pas compliqué, prudence, les 4 fonctions du dialogue, versets-clef, amour/image de soi et justice/confession, critères de réussite, jeûne, être accompagné par quelqu’un de l’autre sexe est une occasion de combler la brèche. Signes de souffrance : émotions, rêves/cauchemars, scénarios, comportements, langage du corps, avis des autres, mécanismes de défense, tabous, souvenirs, obsessions, conscience

Documents : document de départ, 40 pas, états d’âme, pensées, expressions fortes…

L’entretien : avoir papier et crayon pour soi et pour l’autre, commencer par se présenter, poser des jalons, l’écoute, la reformulation, viser le mieux puis l’autonomie, éviter la technique, éviter de demander un résumé de l’entretien à une femme, parler d’une seule chose dans l’entretien. Indications : empathie, les premières choses dites, nourrir le dialogue, discerner les priorités, savoir attendre, apaiser, faire redire, reprendre, conclure.

 

5- Vivre la crise (documents spécifiques : 40 pas, états d’âme, pensées)

Définir ce qu’est la crise : état émotionnel non géré, état du corps, qualité du sommeil, obsessions, cauchemars, incapacité, le souffrant ne peut pas tout entendre, tout dire, tout comprendre… Aider à ce que le problème principal s’estompe. La première blessure, la plus visible n’est, le plus souvent, pas la véritable blessure. Mais c’est celle qui doit se refermer en premier. Proposer des expressions-choc (ex : cerise sur le gâteau). Différence entre la crise extérieure (manque d’argent, maladie, divorce…) et la crise intérieure (deuil, colère, angoisse…).

Gestion des médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, hypnotiques). Rassurer le souffrant,  soutenir le médecin, donner une perspective de guérison

La guérison des blessures : enlever le couteau de la plaie. Prendre conscience du couteau.  Les souffrants pensent qu’ils souffrent à cause des autres… Entendre l’autre, mais ne pas le considérer comme repère. Le document 40 pas permet de repérer les point à vif. Le principe de responsabilité. Être d’accord avec Dieu (Ro 12.18)

Repérer l’état d’âme le plus douloureux (en général, colère ou peur). Le faire s’estomper

Regarder la souffrance en face. 2 types de souffrances (resp et non resp). Travailler à ne pas se faire souffrir. Tout ce qui a de la valeur coûte. Le mal nous enseigne à bien faire. Détacher son regard de la souffrance. Précautions à prendre suivant situations particulières : la schizophrénie, l’asperger, la dépression, la bi-polarité, divorce, remariage, homosexualité, l’alcoolisme, la solitude, l’anorexie, le porno, les obsessions, les TOC, le rejet, le légalisme, l’angoisse… Définir le cap important et aider à le garder, travail essentiel sur clef 1&2

Revenir à la relation. Le souffrant peut trouver la relation avec d’autres après l’avoir fait avec l’accompagnant. Donner des motivations suffisantes pour le faire. L’humain, être social : amour et désir, tuyau d’arrosage et eau, creux et fade, la centralité de l’amour. Prendre de la distance avec l’action.

Confession et restauration, prise de position devant Dieu

 

6- Reconstruire avec méthode (travail essentiel sur clef 3, documents spécifiques : pensées, comportement)

Discerner la volonté de Dieu : un verset biblique, [Dieu habite en nous/appelle à collaborer]. révèle sa volonté (Col 1. 9 ; Ro 12. 1-2), obstacles (impiété, lecture/méditation insuffisante, souffrances qui aveuglent, présupposés, mauvais modèles). 1Co7.10/12 : principes et champs d’application; volonté propre (Col 2.18), l’importance de solliciter le Seigneur pour que sa volonté se précise en moi, l’être caché du coeur (1Pi 3.4). Dieu donne du sens à notre histoire et à nos souffrances. Il est souverain, juste et amour

L’être cognitif : travailler à ses pensées pour construire sa personnalité (Pr 23.7), penser et non réagir, le jardin de mes pensées, (Gal 6.7-10, organisation des pensées, convictions, fond et forme, hiérarchisation, se l’approprier dès que possible, choisir, c’est organiser ses pensées et en parler permet le tri 2Co 10.5), émotionnel et volitif (manifestations directes et automatiques du cognitif, pas de prise sur l’envie, mais sur la pensée qui la nourrit, désirs -> manque/trouble/Ps 37.4, dépendances), 1Co 7.30, l’importance du choix, sa valeur, la réussite, l’image de soi (notre regard nous fond ou nous confond, face à face à Dieu, relation, actions, Ro12.3), et humain, harmonie entre ciel/esprit et terre/matière, prendre soi de soi (maison, habits, aliments, études, culture, travail…), le caractère, photographie du jardin des pensées

Bien communiquer : un comportement, le Christ, parole de Dieu, importance de la communication, organe de relation, se faire connaître et connaître l’autre, mise en commun, l’écoute, penser la parole, humour, Ephésiens, blocages (colère, dépréciation, mutisme, logorrhée), lui apprendre, proposer 2-3 pistes, parler avec ses mots, se dire, écouter l’autre, faire une liste des gens avec lesquels le dialogue est difficile, ou les sujets, ne pas donner trop d’importance à la réaction de l’autre, gestion de l’implicite, recherche du résultat, démesure, faire comme les parents, tabous

Masculin et féminin, phrase choc, langage, attitude, ≠ domaines (couple, parentalité, famille, église, travail…) Discerner les souffrances liées à la sexuation. Se rendre compte que tous les hommes ne sont pas comme ça, prendre des idées dans le cadre d’un accompagnement par quelqu’un de l’autre sexe, avoir mieux conscience de ce qui devrait être, et de ce qui ne doit pas être. Le souffrant prend les pièces du puzzle qui lui manquent, par imitation. Relation et action dans la relation sexuelle. Idées pratiques (soumission et action)

L’humain, être créatif, principes d’action, discerner chez le souffrant un point à assurer, l’encourager à une dynamique, épîtres comportementales

Entretenir une bonne santé : mener l’enquête, hygiène, corps, âme et esprit, l’exemple de l’arbre, Jésus, la visibilité de Dieu ; les 10 fonctions du corps, visibilité de l’âme et du corps en fonction de ce que j’ingère (Prov 23.7), Dieu nous appelle à une mesure entre l’alimentation et l’exercice physique, qui va être révélée dans le corps, santé et proverbes (18.14, 12.18) ; hypocondriaques (Asa, 2Ch 16.12) et négligents ; nourriture, sommeil, activités, chercher à prospérer (3Jn 1&2), ne pas craindre la difficulté (Job 3.26). Tout commence par l’esprit, avec l’acquisition de la vérité (Pr 23.23) et le rejet du mensonge, pour la purification de l’âme (1Pi 1.22) qui se retrouve dans la visibilité du corps et dans sa santé. De quoi nous parlent nos maladies ? Qu’est-ce qui s’est passé dans la famille ? Prendre et garder de saines habitudes.

Sortir de l’occultisme : définition, histoire, bcp d’occultisme en France mais peu dans l’AP, 10% des entretiens, transmission (héritages familiaux, ecclésiastiques, étudiants, sociaux, curiosité), signes (bien et mal, puissance et faiblesse), 2Ch 18, assis avec Christ au-dessus des puissances spirituelles de méchanceté, ne pas donner occasion au diable, exorcisme, fermer les portes, le modèle d’autorité de l’exorciste pour le possédé

Les blessures familiales : lieu de l’intimité, mauvais modèle parental, prendre de la distance (moins de proximité, réfuter l’argumentation familiale), faire prendre conscience au souffrant de l’importance du modèle familial pour lui permettre de faire un véritable choix (habitudes, vie de couple, principes d’éducation, perfectionnisme, belle-famille, les liens transgénérationnels trop important…), place dans la fratrie

Les blessures de l’église : lieu de la proximité, ne pas trouver sa place, fuite, comparaison, rails, légalisme, solitude, mysticisme, pouvoir, clans … L’église ne peut remplacer la famille

Les blessures sociales : lieu de la confrontation, frustration, insatisfaction, rébellion, manipulation, abus, stress, burn, rébarbatif, pressions, conflits, relations limitées avec les collègues, peu en commun, pas à ma place, 6 jours de travail sur 7, structure d’autorité, le projet politique de Dieu…

 

7- L’exemple de Jésus pasteur
rupture (Lc 4. 30), délivrance (Lc 4. 37), guérison (Lc 4. 39), distance (Lc 4. 42), enseignement (Lc 5. 4), proximité (Lc 5. 13), intercession (Lc 5. 16) projets/actions (Lc 5. 21), répréhension (Lc 5. 31), paraboles (Lc 5. 36), repères, répétition (Lc 6. 3), labour (Lc 6. 8), rencontres perso (Lc 7. 36), groupes (Lc 17. 12), précautions, adaptation (Lc 18. 9), modèle (Lc 19. 28), encouragement (Lc 22.28), Jésus et son maître (Lc 22. 29). silence (Lc 23. 9), questions (Lc 24. 17), émotions (Mc 3. 5), repos (Mc 6. 31), les fruits portés plus tard  (Mc 14. 50), signes (Jn 2. 11), un coach redoutable mais efficace (Jn 6. 67), aller mieux, plus qu’aller bien (Jn 8. 11), faire et enseigner (Ac 1. 1)

 

Questions

Que faire quand quelqu’un ne  parle pas : questions du 4.1, documents

Est -ce que l’accompagnant parle trop : écoute active dans les 3 clefs

Quand quelqu’un tourne en rond  : décentrer, dénoncer l’évitement, expliquer la carence, responsabiliser

Est-ce qu’on dit au souffrant comment on le perçoit ? Oui, dans la reformulation, et aussi dans le « miroir », lui dire ses qualités et ses défauts

Peut-on ne parler que d’une seul problème par entretien ? Un idéal à poursuivre

Quelle est l’obstacle majeur ? Être en réaction

Fait-on un résumé de l’entretien ? Non, mais on retient un point particulier et avec du travail à la maison

Quelle sont les qualités essentielles de l’accompagnant : savoir rebondir

Faut-il toujours questionner les gens sur leur passé ? Oui et non. Parler des souffrances présentes du passé

Peut-on faire un travail pastoral sans expérience ?

Peut-on imiter Dieu ?

Ne doit-on pas obéir à l’église ?

Où est le travail du St Esprit ?

Peut-on être pasteur si on n’est pas marié (pratiquer et enseigner) ?

Pourquoi certains disent que le diable nous attaque ?

Une pensée de mal ne provient-elle pas de Satan ? (ça m’énerve, j’en peux plus, c’est toujours sur moi que ça tombe, personne ne m’aime, personne ne me comprend, c’est mon caractère, tu ne peux pas comprendre, je ne peux pas m’empêcher de, j’ai peur, je me fais du souci…)